Ref : FSC 047
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Historique :
En 1930, Paul Deville, ingénieur responsable des études chez Caudron, conçoit le C270 "Luciole". Ce surnom "Luciole" rend hommage à la jument des parents Caudron qui a tracté les premiers avions des deux frères dans la ferme familiale.
L'appareil est un biplan de fabrication conventionnelle : son fuselage et ses ailes, d'égales envergure, sont en en bois entoilé. Ces dernières sont par ailleurs repliables le long du fuselage. Le Luciole dispose d'un train fixe et d'une béquille. De construction simple, il est démuni de volets ou de compensateurs et ne possède pas de freins. Le pilote, qui dispose d'une instrumentation minimaliste, et son passager prennent place dans deux cockpits séparés en tandem. L'équipage dispose d'un coffre à bagages derrière la cloison moteur et d'un coffre à outils. L'appareil, motorisé par un Salmson en étoile de 95ch ne peut prétendre réaliser de la voltige, mais c'est un excellent avion de début, exigeant, mais stable et robuste.
Le succès viendra immédiatement, et le Caudron Luciole remportera en 1936, le concours organisé par le ministère de l’Air pour la fourniture d'un appareil simple et économique capable de former les pilotes dans les Aéro-Clubs Français. Le but de ce programme étant de promouvoir la formation de pilotes civils, capables si besoin, d'intégrer rapidement les rangs de l'Armée de l'Air. 296 appareils ont été achetés pour cela. A cette époque, le Luciole était vendu 46500 Frs et 4 mois étaient nécessaires à sa fabrication.
Quelques exemplaires furent utilisés dans les deux camps lors de la Guerre d'Espagne
La fabrication de l'appareil cessera avec le déclenchement de la seconde guerre mondiale : 720 "Luciole", toutes versions confondues, seront produits, la plus importante étant le C.275 avec une production de 433 exemplaires.
L'appareil ne prendra pas part au conflit directement, à noter cependant, les deux Caudron Luciole qui, décollant du porte-avions Ark-Royal, iront préparer l'arrivée du Général de Gaulle lors de la prise de Dakar par les Français libres en 1940. Après la Libération, en 1945, les Luciole seront utilisés comme appareils de liaison ou comme remorqueurs de cible à l'Ecole de l'air à Salon-de-Provence et continueront également à être utilisés dans les Aéro-clubs avant d'être retirés fautes de pièces de rechange. Aujourd'hui, il existe encore une dizaine d'appareils survivants dont un appartenant à la collection de Jean-Baptiste Salis, sur le terrain de la Ferté Alais.
Source https://www.passionair1940.fr
LA MAQUETTE
- Maquette en résine au 1/72
- Mats en résine 3D
- Planche de photodécoupe
- Décals en sérigraphie