Schaeffer Roland

Roland est mon prénom… je suis le R de J.F.R Team. J’ai passé ma petite enfance à la campagne au milieu des copeaux de bois du grand père menuisier, devant la forge du forgeron du village et surtout devant la table sur laquelle mon papa me fabriquait, en tôles pliées et soudées à l’étain, toutes sortes de jouets motorisés et parfois filoguidés,- la télécommande n’existait pas encore en ces années 1950-1960-,  Je n’en garde pas seulement un souvenir impérissable, mais encore quelques modèles de voiture, char et grue «made in papa», précieusement conservés.

 Mes premiers contacts avec les engins aériens ont été les RC 101 voodoo de la base aérienne américaine de Phalsbourg où j’ai fait mes études secondaires. J’ai beaucoup aimé ces oiseaux métalliques, bruyants et fumants, qui de temps en temps faisaient entendre un bang supersonique. L’aviation est devenue une passion et dès mes 12 ans j’ai commencé à construire des maquettes. Mes premiers modèles ont été un Fouga Magister au 32e, un Bréguet Alizé et un Mirage IV achetés aux Nouvelles Galeries de METZ. Ils n’ont pas survécu. J’ai très vite commencé une collection d’avions de la période 39-40, tous exclusivement au 72e.

Après une petite période durant laquelle je me suis surtout intéressé à d’autres modèles et qui s’est terminée par mon mariage, j’ai rapidement repris le maquettisme et même pratiqué quelques années d’aéromodélisme. C’est à cette période qu’est arrivé Frédéric, le F de JFR team, auquel j’ai transmis le virus. L’élève a aujourd’hui très largement dépassé son maître et je n’en suis que plus fier. C’est à cause de lui, ou plutôt grâce à lui que je participe aux expos et que j’ai l’occasion de rencontrer des tas de fêlés géniaux et sympathiques.  

Je n’ai pas vraiment de domaine de prédilection, mais j’adore tout particulièrement les ailes volantes, les engins spéciaux qui ont servis aux différentes recherches aéronautiques et spatiales. Les avions moches me plaisent aussi beaucoup. Je ne donnerai pas de nom pour ne vexer personne, mais dans le tas il y a pas mal d’anglais …